À propos de nous

Communauto Ontario est le fruit de plusieurs initiatives communautaires et riche d’une histoire qui s’étend sur plus de vingt ans déjà.

Dans le Sud-Ouest de l’Ontario, c’est à l’initiative d’un petit groupe de résidents de Kitchener-Waterloo qu’un premier service d’autopartage est né, en 1998. Ceux-ci s’étaient regroupés en coopérative pour partager l’usage d’un véhicule reçu en don dans le but de permettre aux participants de réaliser des économies.

Connue, au départ, sous le nom de « The People’s Car Co-op, » la coopérative a plus tard été rebaptisée « Grand River CarShare » et « Hamilton CarShare » avant de devenir « Community CarShare ». Elle a, au fil du temps, élargi son territoire aux villes de Hamilton (2009), Guelph (2013), London (2014) et Cambridge (2016).

En 2018, après 20 ans d’activité sous la forme d’une coopérative, les membres de l’organisation ont choisi de se joindre à Communauto pour assurer la pérennité de leur service et de plus de ressources pour en favoriser le développement.

À Ottawa et à Kingston, c’est sous le nom de VRTUCAR que le service a d’abord vu le jour. Celui-ci a été inauguré en 2000 et a été mis sur pied grâce à l’initiative de Wilson Wood et de Chris Bradshaw, deux entrepreneurs locaux soucieux d’environnement. Bien qu’on ne comptait, au démarrage, qu’un seul véhicule pour quatre clients, plusieurs milliers de personnes se sont ensuite prévalu de cette offre faisant de VRTUCAR un acteur significatif de la mobilité à Ottawa.

En 2012, VRTUCAR s’implantait à Kingston.

En 2016, VRTUCAR s’est formellement joint à la « famille » Communauto qui en a fait l’acquisition après plus de 15 ans d’étroites collaboration.

En 2018, la succursale d’Ottawa a vu son équipe augmenter de taille en héritant de la responsabilité du support à la clientèle pour tous les clients de langue anglaise de Communauto, de l’Alberta à la Nouvelle-Écosse.

Communauto Ontario, on le voit, est le fruit de la fusion de deux organisations pionnières de l’autopartage. Les deux font aujourd’hui partie du plus important réseau d’autopartage à l’échelle nationale au Canada. En 2016 et en 2018, elles ont associés leurs forces à celle du plus ancien opérateur d’autopartage en Amérique (Communauto a été fondé en 1994). Les synergies qui en découlent profitent non seulement aux Ontariens mais aussi à tous les clients de Communauto partout au Canada : de la Nouvelle-Écosse à l’Alberta, sans oublier notre succursale de Paris, en France.

Bilan environnemental

Un impact environnemental positif indéniable

De nombreuses études sur l’autopartage, réalisées à travers le monde, confirment que la voiture partagée occupe un créneau spécifique dans le domaine du transport des personnes et que cette formule n’a pas tendance à se substituer aux autres modes de transport disponibles.

Ce service a, par ailleurs, une influence importante :

  • tant sur la réduction du nombre de véhicules en circulation;
  • que sur la diminution de l’utilisation de la voiture;
  • que sur la réduction de la consommation d’énergie, des émissions de gaz à effet de serre et des autres émissions polluantes.

Réduction du nombre de véhicules en circulation

Un sondage réalisé par Communauto, en 2019, a révélé qu’un Torontois sur cinq (20%) serait ouvert à la possibilité de se départir de son véhicule personnel et d’utiliser un service d’autopartage en remplacement.

Au Québec, chaque véhicule en autopartage mis en service par Communauto se substitue, en moyenne, à une dizaine de véhicules personnels (données provenant de nos enquêtes interne réalisées entre 2004 et 2019). Ce ratio tient compte du nombre d’utilisateurs qui se sont départis d’un véhicule et de ceux qui ont renoncé à l’achat d’une voiture suite à leur adhésion au service.

Cette valeur est de l’ordre de 3 pour 1 à Toronto, où seul le volet FLEX de notre offre est présentement disponible et de 5 à 8 pour l’ensemble du territoire Français (source : Enquête nationale sur l’autopartage, 2019).

Ces écarts, d’un endroit à un autre, s’expliquent par des différences dans le contexte urbain mais aussi par des différences dans les méthodologies utilisées et dans la définition des services offerts : service en boucle avec station versus en « trace directe » sans station (comme notre volet FLEX), véhicules accessibles avec possibilité de les réserver à l’avance, ou non, variabilité des structures tarifaires, etc. Un fait demeure, cependant : partout où ce service est offert, l’autopartage permet de réduire les besoins en espaces de stationnement et, par le fait même, de diminuer la pression que l’automobile exerce sur le milieu urbain.

Réduction de l’usage de l’automobile

De nombreuses études ont cherché à quantifier la réduction de l’utilisation de l’automobile induites par l’autopartage. À Montréal, par exemple, il a été calculé qu’un ménage utilisant l’autopartage utilise l’automobile 4 fois moins que des ménages comparables propriétaires d’un véhicule (source : École Polytechnique de Montréal, 2012). Dans sa dernière enquête nationale sur l’autopartage en France (2019), l’ADÈME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) avance que « l’inscription à un service d’autopartage fait, en moyenne, varier fortement à la baisse l’utilisation de la voiture personnelle : -31% de jours d’utilisation. »  Des études comparables ont été publiées dans plusieurs autres pays, notamment en Allemagne et aux États-Unis.

Ceci fait dire à certains intervenants que, sur le plan énergétique, l’autopartage est, en puissance, l’une des mesures les plus efficaces que l’on puisse imaginer pour rendre la mobilité « durable ».

Le fait que les usagers de ces services n’utilisent ordinairement pas l’automobile pour des trajets pendulaires ou les achats quotidiens, par exemple, induit un comportement tourné vers l’écomobilité, c’est-à-dire l’usage des services offerts par les transporteurs publics, le vélo ou la marche. L’attitude qui en résulte est exactement à l’opposé de celle adoptée par la majorité des propriétaires de véhicules.

Réduction de la consommation d’énergie et des émissions de GES

En tenant compte des impacts ci-haut mentionnées, combinés à une utilisation de véhicules moins énergivores que ceux qui sont utilisés par la population en général, il a été calculé au Québec que les habitudes de mobilités induites par l’autopartage se traduisent par une diminution de la consommation énergétique correspondant à une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’ordre de 1,2 tonne de CO2, par personne, par année.

Communauto s’est engagé, par ailleurs, à compenser les émissions découlant de ses opérations (déplacements inter-succursales des employés, circulation des véhicules de service, activités cléricales etc.) et offre, en plus, à ses usagers, la possibilité de compenser les émissions de GES résultant de leurs trajets. Une autre une belle façon d’optimiser les retombées positives de l’autopartage! Savoir +

L’avenir

Communauto est aujourd’hui présente dans seize villes au Canada et en France.  Bien qu’il reste énormément de travail à faire pour renverser la tendance lourde en  faveur de la motorisation des ménages, notre action a déjà permis de réduire de plusieurs dizaines de milliers le nombre de véhicules en circulation.

L’engagement de Communauto est de poursuivre sur cette lancée et de faire croître son offre tous en faisant un maximum d’efforts pour rallier un maximum de personnes en faveur de la cause de l’autopartage.

Depuis plus de 25 ans, nos actions ont démontré que l’économie non seulement peut mais se doit d’être mise au service de l’avancement de la société, et non l’inverse.

Cet engagement s’inscrit au cœur de notre mission qui est de « rationaliser l’usage de l’automobile ».

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